III - Santé - Nutrition

Nutrition et santé sont très étroitement liées. Si les problèmes d’alimentation dans les pays pauvres sont largement connus avec les conséquences de l’insuffisance de nourriture dans certaines régions du globe, des problèmes de santé sont aussi mis en évidence dans les régions ou la nourriture est abondante. Ce paradoxe amène les autorités à réguler et contrôler le marché alimentaire en vue de veiller au respect de certaines règles d’hygiène et de sécurité. La santé est un enjeu d’intérêt général.

 A) La santé publique

Toute organisation sociale nécessite une autorité qui permet de veiller à la préservation de l’intérêt général. Il s’agit donc pour la société de disposer d’une structure  qui est capable d’intervenir chaque fois que c’est utile pour réglementer ou soutenir les carences du marché et réguler le fonctionnement social. La santé des populations est donc un élément qui est pris en compte par les pouvoirs public 

1)    Définition 

La notion de "pouvoirs publics" ne s'applique que dans le cadre d'un Etat, à l'intérieur d'un territoire délimité dirigé par des institutions, dans les domaines politique, judiciaire, économique, ou social. Ces institutions (administrations nationales ou locales, collectivités territoriales) sont gérées par des autorités compétentes qui représentent les pouvoirs publics et qui bénéficient d'un pouvoir réglementaire parfois important.

Dans ce cadre ces autorités sont amenées à intervenir sur des problèmes de protection de la santé publique.

En 1946, pour l’Organisation mondiale de la santé – OMS : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité ». L’OMS fait référence à la notion de bien-être pour définir la santé. Ainsi, pour être en bonne santé, les besoins fondamentaux doivent être satisfaits. Il s’agit des besoins :

- Nutritionnels, pouvoir manger et boire en quantité suffisante.

- Sanitaires : propreté et hygiène

- Éducatifs : instruction et éducation en lien avec notre culture

- Sociaux : être en phase dans la société dans laquelle on vit.

- Affectifs

L’apparition et l’instauration de la santé publique, en France, se font progressivement au fur et à mesure que les préoccupations à l’égard de la santé grandissent. La protection de la santé de tous devient un devoir de l’Etat avec la constitution du 27 octobre 1946 puis plus récemment avec la Loi du 9.Aout 2004 relative à la politique de santé publique.                                                                                                                                              

Dans le domaine de la santé, il est admis que la santé de tous va dans le sens de l’intérêt général puisque des objectifs sont donc clairement recherchés par les autorités.                                                                                      

2)    Les objectifs des pouvoirs publics en matière de santé publique

Pour l’OMS, en 1952 La santé publique est la science et l’art de prévenir les maladies, de prolonger la vie et d’améliorer la santé et la vitalité mentale et physique des individus, par le moyen d’une action collective concertée visant à assainir le milieu, lutter contre les maladies ;enseigner les règles d’hygiène personnelle , organiser des services médicaux et infirmiers en vue d’un diagnostic précoce et du traitement préventif des maladies , mettre en œuvre des mesures sociales propres à assurer à chaque membre de la collectivité le maintien de la santé.

Les objectifs de l’état sanitaire d’une collectivité, de la santé globale des populations sont recherchés sous tous ces aspects : curatif, préventif, éducatif et social. La santé publique peut être aussi considérée comme une institution sociale, une discipline et une pratique.
Son champ d’action est vaste couvre tous les efforts organisationnels qui sont destinés à améliorer la santé de groupes ou de populations entières. Ceci inclut toutes les approches organisées, tous les systèmes de promotion de la santé, de prévention des maladies, de lutte contre la maladie, de réadaptation ou de soins orientés en ce sens.

Une politique de santé publique est l’ensemble des choix stratégiques des pouvoirs publics pour choisir les champs d’intervention, les objectifs généraux à atteindre et les moyens qui seront engagés. Il s’agit de maintenir ou d’améliorer l’état de santé d’une population. Il faut attendre le 9 Aout 2004 pour une véritable loi de santé publique. Cette loi définit la politique de santé publique en France et son domaine de compétence. Les objectifs de cette loi sont de réduire la mortalité et les inégalités de santé, procurer la qualité et la sécurité ses soins et des produits de santé.

Bien évidemment ces objectifs qui sont recherchés par les pouvoirs publics en France peuvent être très différents d’un pays à l’autre, selon le niveau de développement des nations et leur niveau d’exigence. 

3)    Le niveau d’exigence selon les pays 

De  nos jours, la solution de tous les problèmes peut rarement être trouvée dans le seul cadre national. Il est donc logique qu'après la création de l'Organisation des Nations unies (1945) et d'une série d'organisations spécialisées dépendantes (s'occupant de la culture – Unesco – ou de l'agriculture – F.A.O.) une Organisation mondiale de la santé (O.M.S.) ait vu le jour. Créée le 7 avril 1948, cette institution, qui a son siège à Genève, est chargée de lutter contre les maladies, surtout endémiques ou épidémiques.

On voit naitre des « maladies de civilisation » dont la présence est liée, dans les pays développés, à l'augmentation de la durée de la vie et à la détérioration des conditions psychologiques de la vie collective.

L'amélioration de l'espérance de vie se traduit par un accroissement de la population dite du « troisième âge », c'est-à-dire d'une catégorie de personnes âgées particulièrement fragiles devant la maladie, et donc « consommatrices » de soins.

Mais cet aspect de la vie moderne pèse sans doute moins que le mal-être dont se sentent victimes nombre d'hommes et de femmes des sociétés riches. La pénibilité de la vie quotidienne, l'incertitude de l'avenir, les tensions internationales créent un climat de doute et de dépression, favorable au développement du stress, cette maladie des temps modernes que l'on combat par un usage intensif de médicaments.

Cette « maladie de riches » qu'est l'angoisse peut sembler futile au regard des problèmes posés par la misère dans la majeure partie de la planète. Elle en est pourtant inséparable : la santé est devenue un problème mondial que l'action humanitaire ne peut résoudre.

Le problème de la nourriture est dans ce contexte devenu aussi une vraie question de santé publique. Car si pour une grande partie - la plus pauvre - de la planète se pose la question de la quantité de nourriture, pour les pays riches il s’agit plutôt de problèmes de qualité d’une nourriture abondante qui soulève progressivement de problèmes de maladies liées à la « malbouffe ». Il est donc évident que les enjeux sont bien différents entre pays.

 Ceux qui n’ont pas les ressources et richesses en quantité suffisantes ont tout d’abord la préoccupation de nourrir sa population. Il s’agit la d’une hiérarchie des urgences en matière de nutrition.

Pour les pays développés qui ont résolus leur problème de quantité, se pose véritablement la manière de consommer et la qualité de production des aliments. C’est ainsi qu’il est devenu nécessaire de réglementer la qualité des aliments pour assurer la sécurité sanitaire et alimentaire des consommateurs. 

B) Une réglementation nutritionnelle

La réglementation dans toute la chaine alimentaire a pour but d’assurer la qualité des produits mis à disposition des consommateurs. Au delà du gout et du juste équilibre des repas, il s’agit d’assurer le respect d’un minimum de règles visant à sécuriser l’aspect sanitaire des aliments. 

1)    La sécurité sanitaire

Les aliments non surveillés peuvent propager des maladies. Dès l'instant même de leur production jusqu'au moment de leur consommation, les aliments sont constamment exposés à de possibles contaminations tant par des agents naturels que par suite d'interventions humaines.

Les consommateurs veulent des informations précises : pour la viande, ils sont ainsi près de 80 % à vouloir retrouver sur les étiquettes toute la vie de l’animal (comme c’est le cas actuellement sur le bœuf) : son lieu de naissance, mais aussi d’élevage et d’abattage. Pour les confitures, connaître l’origine des fruits ne suffit pas à 92 % des consommateurs, qui veulent aussi connaître leur lieu de transformation.

Des règles strictes sont en principe mise en place pour assurer l’information et la traçabilité des aliments et leur qualité. On peut citer par exemple les obligations d’étiquetage sur l’origine. L’indication d’origine est obligatoire pour les fruits et légumes, la viande bovine, les produits de la pêche, le miel et l’huile d’olive. Cette obligation est étendue aux viandes de porc, de volaille, de mouton et de chèvre, et ce dans toute l’Europe. 

Ces règles ont pour but de prévenir les risques de fraude ou d’erreur car il n’est pas rare d’observer des insuffisances. Après avoirétudié 70 produits à base de poisson (Parmentier, brandade, panés, croquettes, nuggets, rillettes, surimis, soupes et plats cuisinés) issus aussi bien de grandes marques que de marques distributeurs, une association de consommateurs  alerte sur le fait que dans 80 % des cas, ces produits sont fabriqués non pas à partir de filets de poisson mais plutôt de « chair » ou de « pulpe de poisson ».Sans être dangereux pour la santé, ces produits restent « de qualité très médiocre », alors même qu'il n'existe aucun « cadre réglementaire ou normatif définissant les procédés d'obtention » de ces ingrédients, prévient l'association. 

Mc Donalds est un fast food qui se dit conforme aux règles d’hygiène. En effet, à partir de son site internet Mc Donalds nous présente la plupart de ces règles comme étant bien mises en place et qu’aucun employé n’est censé y déroger. Parmi ces règles, ont a la DLC (date limite de consommation) et  la chaine du froid .

La règle concernant la DLC et la chaine du froid qui oblige le personnel de cette enseigne à contrôler régulièrement la bonne fonctionnalité et la bonne température des chambres froides mais aussi à contrôler la DLC de tous les produits contenus ces chambres froides mais surtout, cette règle appelle a la vigilance du personnel concernant les salades préparées le matin qui  ne doivent pas être resservies le soir car la DLC ne doit pas dépasser midi. Cependant, d’après les critiques d’un ancien salarié de Mc Donalds, la température des chambres froides n’est pas assez contrôlée. Mais aussi,  les salades préparées le matin avec une étiquette indiquant une consommation limitée au midi étaient gardées et le personnel avait l’ordre de les resservir pour le menu  du soir.

La règle concernant le lavage des mains qui exige du personnel des mains propres. D’après le site de Mc Donalds: « Toute personne doit avant chaque prise de poste et à chaque changement de poste, avant chaque manipulation d'ingrédients, et au minimum une fois par heure au signal sonore et/ou sur indication du responsable de quart, se laver les mains et les avant-bras de la façon suivante : 

Cette règle est claire nette et précise mais le personnel ne la respecte pas toujours. En effet, d’après le témoignage d’une ancienne salariée le service est tellement rapide que se laver les mains régulièrement n’est pas possible: «Perdre 30 secondes à se  frotter les mains alors que vous pourriez passer ses 30 secondes à faire la garniture de 8 hamburgers, cuisson comprise, ce n’est pas possible. »

La règle concernant la tenue vestimentaire exige une tenue propre et complète pour éviter d’engendrer des risques de contamination des produits, une tenue complète c’est un tablier, une charlotte et des gants en plastiques pour la confection des salades et des gants thermorésistants pour les personnes affectées au poste gril pour éviter toute brulure. Cette tenue doit être en parfait état de propreté et changée aussi souvent que nécessaire pour pouvoir assurer un niveau d’hygiène maximum.     

La règle vestimentaire est connue de tous mais la question qu’on se pose : c’est est-ce que le personnel de Mc Donalds applique cette règle. En effet, cette règle est claire mais n’est pas appliquée de tous à cause d’un service rapide qui ne permet pas au personnel de changer de tenue, ainsi on a un manque d’hygiène comme le témoigne une autre salariée de Mc Donalds: « Tu cours, tu te colles de la bouffe sur le torse, tu sues, tu t’essuies le front sur une épaule, l’une après l’autre le temps que la première sèche ».

2)    la conception et la qualité des aliments 

 Ce logo est présent dans plusieurs emballages de Mc Donald’s et il nous informe des quantités de calories, de protéines, de graisse, de glucides et de sodium présentes dans le produit concerné par l’emballage. De plus on aperçoit une ligne qui désigne la limite des quantités à ne pas dépasser pour que le consommateur bénéficie d’un bon équilibre alimentaire. Cependant, Mc Donalds est habitué à une consommation riche en protéines et il est signalé que la quantité présente sur le logo informatif est souvent dépassée. Cela n’est pas un bon point pour le consommateur car il ne connaît pas vraiment les quantités de protéines et de graisses présentes dans le produit qu’il consomme.

 Par ailleurs, l'information nutritionnelle est toujours disponible en restaurant sur le verso des sets à plateau. La mise à disposition de l'information nutritionnelle pour les consommateurs est un engagement de McDonald's depuis de nombreuses années. En 2006, McDonald's était la première chaîne de restaurants à déployer en Europe un système d'information nutritionnelle sur les emballages de ses produits. Ce système d'information nutritionnelle a été établi scientifiquement avec des experts après consultation des consommateurs. (D’après Mc Donalds)

Quant à connaître la quantité de poisson contenue dans les produits, ou même l'espèce dont il s'agit, on ne peut pas toujours compter sur les étiquettes pour en informer, met en garde une association de consommateurs. « Est-on en présence de merlu, de cabillaud, de colin ou de saumon ? Impossible de le savoir », annonce l'association, montrant dans son étude que sur plus de la moitié des produits étudiés, notamment dans les soupes, les surimis et les croquettes – le type de poisson utilisé n'est pas mentionné, « d'où un risque de tromperie des consommateurs ». Il est remplacé par des indications floues comme « poisson » ou « poisson blanc ». Ironique, l'association conseille au consommateur souhaitant être averti des quantités de produits de la mer qu'il déguste de « souvent prévoir la calculette ». Non seulement 30 % des produits étudiés ne fournissent aucun pourcentage de poisson explicite, mais « dans quatre produits sur dix, le consommateur doit faire une règle de trois pour la recalculer, ce qui n'est guère pratique quand on fait ses courses ! », relève l'association. 

On peut facilement imaginer que ce qui est vrai pour le poisson est également vrai pour la viande et tous les aliments issus de l’industrie de fabrication massive. Ces constats amènent à s’interroger sur les effets sur la santé des consommateurs de ce type de nourriture mixée dont la traçabilité est incertaine et qui ne respecte pas vraiment le nécessaire équilibre alimentaire.

C)   Les effets de la nourriture  sur la santé

La nourriture est une composante essentielle du développement de l’espèce humaine. Elle a un effet direct sur la croissance et le maintien en bonne santé des individus. Une mauvaise alimentation comporte des risques et l’enseigne Macdonald's est directement concernée par les effets d’une surconsommation de produits trop caloriques.

1)   L’équilibre alimentaire

Le déséquilibre alimentaire provient d'un excès ou d'une insuffisance de la prise alimentaire.
L'excès traduit une quantité trop importante de nourriture ou bien une mauvaise qualité des aliments consommés : souvent riches en lipides et glucides, produits gras et sucrés, boissons sucrées, etc.

Le déséquilibre alimentaire provient également de l'insuffisance d'aliments riches en glucides complexes et en fibres : pain, pâtes, riz, pommes de terre, légumes secs,…

Le document ci-contre est une pyramide alimentaire qui nous montre les aliments qu’un consommateur peut consommer à son aise et les aliments qui lui sont préférables de consommer avec modération.

Ce document est en forme de cône avec des conseils sur les quantités à consommer.

Les aliments présents au sommet de la pyramide sont à consommer avec modération car si la consommation de ces produits est quotidienne donc excédentaire, la santé du consommateur risque de se dégrader.

                                                                        (139 calories)               sachet de frtites : (295 calories)

Un repas doit apporter les éléments nécessaires a une bonne nutrition en respectant les apports caloriques.

Kcal/jour selon l’activité physique.	Faible (moins de 30 min.)	Modérée (30 min.)	Forte (plus de 1h)	Lors de la grossesse.
HOMME	2 100	2 500 à 2 700	3 000 à 3 500
FEMME	1 800	2 000	2 400 à 2 800	1800 à 2 500 (selon l’activité physique)

Ration alimentaire moyenne par pays (par habitants et par jour) en 2010 (en calories)

Au vu de cette carte, il semble évident que l’on mange des repas trop calorique dans la majorité des pays riches. Tout cela n’est pas sans risque.

2)    Les risques

 Cette image est une caricature qui montre le surpoids causé par la malnutrition chez MacDonalds qui rend la vie des consommateurs difficile.

Cette image nous montre comment Mc Donalds transmet l’information nutritionnelle à ses clients Les consommateurs ne voient pas cette information qui n’est pas assez mise en évidence.

Les maladies sont d'autant plus dévastatrices que l'on vit plus vieux et que l'on a le temps de les développer : cancers digestifs, maladies cardio-vasculaires, ostéoporose et, bien sûr, l'obésité des enfants et des adultes qui ne cesse de croître, favorisant l'installation plus précoce de certains cancers et des troubles divers. Toutes ces affections, qui furent un temps justement baptisées « maladies de civilisation », sont liées à l'alimentation et aux modes de vie actuels.

Une mauvaise alimentation a des conséquences sur la santé : elle engendre donc surpoids, obésité, maladies cardio-vasculaires, diabète, cancers, problèmes articulaires.

Depuis quelques années  les chaines de restauration rapide se développent de plus en plus dans les villes, elles n’attirent plus seulement les adultes mais aussi les adolescents et les enfants.

Le document ci contre nous présente l’évolution des obèses en France entre 1997 et 2012. on constate alors que le taux d’obèses en France a augmenté de 6.5 % en 15 ans, on dénombre  prés de 6 920 000 obèses en France en 2009. Cette augmentation du taux d’obèses est due à l’augmentation du nombre de fast food en France. L’obésité conduit à des problèmes de santé qui peuvent être plus ou moins dangereux pour la santé des consommateurs.

 La mal nutrition notamment chez Mc Donalds  est la causes de plusieurs maladies dont les plus courantes sont le diabète, l’hypertension, l’apnée du sommeil et les maladies cardio-vasculaire. Cependant plusieurs consommateurs ignorent plusieurs autres maladies qui sont plus rares comme le cancer du colon, cancer du col de l’utérus chez la femme, anomalies des hormones de la reproduction.

De plus, les risques d’être touché par ces maladies sont différents selon les pays plus ou moins développés.  En effet, le Maroc qui  est un pays en développement voit son nombre d’obeses augmenter. En 2014 on en compte plus de 12 millions !

 L’Amérique qui est le premier consommateur de repas de fast food ne cesse de voir son nombre d’obèses augmenter. En France sont présents plus de 26 millions de personnes en surpoids dont 10 millions d’obèses.

Une parfaite illustration des dangers encourrus par les consommateurs régulière des restaurant Macdonalds est le long-métrage Supersize me, qui montre l'évolution corporel d'un homme qui tente l'expérience de manger uniquement à Macdonalds matin midi et soir pendant un mois. La bande-annonce si-dessous montre bien l'inquiétude de ses docteurs: si il continue ainsi, il risque la mort:

https://www.youtube.com/watch?v=JsMwvTnu5Bc

 Un autre exemple est apporté par le film fast food nation, qui critique les restaurants rapide .

https://www.youtube.com/watch?v=mJ3cZC3RHGY

Le diabète a causé 2.7 %  des décès en France en 2012

L’hypertension n’est pas directement mortelle mais elle conduit à différentes maladies qui peuvent être mortelles (maladies cardiaques ex: cardiopathie hypertensive qui a causé 2 % des décès en France en 2012)

L’apnée du sommeil est causée par un taux de gras élevé dans le corps notamment autour de la cage thoracique qui est l’origine de problèmes respiratoires qui peuvent se poursuivre par de lourdes crises d’asthme et à long thermes on peut voir apparaitre  des infections des voies respiratoires qui ont causé 5.5 % des décès en France en 2012.

Dans le monde, le taux d’alimentation est inégalement réparti. En effet, le document 1 nous permet de constater que le continent Africain concentre la majorité des pays en sous-alimentation alors que la partie Nord du continent Américain est en suralimentation. 

De plus, l’Europe est un continent qui n’est pas épargné par le problème de suralimentation car tous ses pays sont habités par des consommateurs excessifs puisqu’ils consomment plus de 3000 calories par jour ce qui est trop élevé lorsque l’on a une activité journalière modérée voir faible.

La partie Nord de l’Amérique est en suralimentation ce qui s’explique par un taux d’obèses qui est supérieur à 30%. Ainsi, l’obésité est surement due à un manque d’activité physique mais surtout à une alimentation riche en calories qui s’explique peut-être par des repas trop fréquents, trop copieux et trop rapides facilités par les fast food en grand nombre en Amérique du Nord et disponibles à tout moment de la journée. 

Les états unis, d’où sont issus les principales enseignes de restauration rapide, sont le berceau de l’emblématique Mac Donalds et ses spécificités. 

3)    la spécificité Mac do 

Lors d’un repas chez Mc Donalds une personne va consommer en moyenne 1000 calories soit environ 38% des besoins calorique journalier d’un homme lorsque son activité physique est modérée. Or un repas chez Mc Donalds n’est pas assez riche en vitamine pour qu'un consommateur se limite à un seul repas ce qui va engendrer une augmentation de la consommation, donc en un seul repas un consommateur risque de consommer deux menus. On verra alors le rapport calorique passer de 1000 calories à 2000 calories soit environ 79% des besoins calorique d’un homme lorsque son activité physique est modérée.

De plus dans un repas chez Mc Donalds les taux de sucres et de gras sont en excès. Une portion de frite en effet contient trop de gras ce qui engendre le stockage de graisse. Sans oublier la cannette  de coca qui est  indispensable pour un consommateur chez Mc Donalds lors de son menu où le taux de sucre est trop élevé et risque de conduire à des maladies causées par un taux de sucre trop élevé  dans le corps, comme par exemple le diabète.

Ces menus sont donc excessivement riches en calories ce qui n’est pas sans risque pour la santé des consommateurs dont le nombre ne cesse d’augmenter. Malgré une richesse calorique, Mc Donalds est un fast food apprécié pour la rapidité du service mais surtout pour le gout des produits proposés.

 Les adolescents qui sont les premiers consommateurs apprécient beaucoup ce fast food où ils peuvent trouver différents menus dont les gouts varient. Que ce soit sucré ou salé la richesse calorique est toujours présente. La malnutrition est en train de se généraliser et le moment est venu de prévenir les effets à long terme sur une population qui consomme trop et qui surtout consomme mal.

D)  Malnutrition et moyen de prévention 

La mauvaise nutrition devient un enjeu majeur de santé publique dans les pays ou pourtant la nourriture ne manque pas. Devant de nouveaux risques des sociétés dites modernes se posent des questions sur la prévention à mettre en œuvre afin de lutter contre ce phénomène. 

1)    les enquêtes sur la malnutrition mac do 

Les fast food proposent des menus riches en calories mais aussi dangereux à plusieurs titres. On trouve des substances chimiques dans les produits alimentaires que l’on consomme chez Mc Donalds. Par exemple, les frites et les chips sont des aliments où l’on trouve de l’acrylamide qui est  une molécule cancérigène qui affecte la fertilité masculine chez les animaux et qui pourrait être la cause primaire des anomalies des hormones de la reproduction chez l’homme. Cette molécule se forme notamment lors de la cuisson (friture, rôtissage...) à haute température d’aliments riches en hydrate de carbone (glucides) (amidon, sucres) et en protéines, les aliments contenant cette substance chimique sont considérés comme dangereux pour la santé par l’OMS (organisation mondial de la santé). 

En plus des aliments contenant de l’acrylamide on trouve aussi des légumes OGM (organisme génétiquement modifiés) dont le consommateur de Mc Donalds ignore les dangers pour la santé. En effet, les OGM ont une grande résistance aux antibiotiques, ce qui pourrait se transmettre dans l’organisme du consommateur et engendrer des éventuelles multiplications d’allergies, l’apparition de maladies ou de virus qui seront de plus en plus résistants aux antibiotiques et donc plus compliqués à guérir.

Il est observé que l’alimentation chez Mc Donalds a un effet négatif sur les cellules. On note une  augmentation des radicaux libres (RL) dans le sang des clients. Les radicaux libres sont un indice d’inflammation et de vieillissement des cellules. Les radicaux libres sont considérés comme une des causes du vieillissement tissulaire, en particulier en ce qui concerne l’apparition des rides de la peau. D’après une étude réalisée en 2011, on a pu démontrer qu’une heure après un repas dans un fastfood, il y avait une augmentation de 125% de RL dans le sang, puis au bout de deux heures il y a une augmentation de 175 % de RL.

Il convient de se préoccuper de ces risques par des interventions visant à faire de la prévention en vue de limiter les impacts de cette malbouffe. 

2)  la prévention des risques

Les populations des pays développés prennent conscience de l'impact de leur alimentation sur leur santé et l'environnement. La capacité à se nourrir en prenant soin de sa santé et de l'environnement est devenue au cours des dernières années un véritable défi. Cette tendance de la malbouffe, il s'agit de la nommer comme une alimentation qui ne répond pas aux besoins physiologiques car saturée en mauvaises graisses, trop sucrée ou pauvre en nutriments. Cette définition est vraie mais le sens du mot malbouffe a été étendu à une critique plus globale dénonçant aussi le modèle productiviste de la société de consommation.

On ne consomme pas assez de légumes et de fruits, d'où un manque de vitamines, de sels minéraux et de fibres. Au cours de ces quatre dernières années, on a vu nombre de campagnes publicitaires nous incitant à en consommer davantage. Avec quelques résultats positifs.

En ce qui concerne le sel, une action a été entreprise, surtout auprès des industriels, pour diminuer l'apport de ce condiment dans leurs produits. Il est encore trop tôt pour juger du résultat puisque cette diminution est progressive, s'étalant sur plusieurs années, de façon à déshabituer peu à peu les gens au goût du sel. Diminuer la consommation de sucre et boissons sucrées ainsi que de graisses saturées fait partie aussi des actions à mener intensivement.

Enfin consommer plus de féculents c'est-à-dire de pain, de pâtes, de riz, de pommes de terre et de légumes secs. Ces aliments - bien que des progrès aient été faits - conservent encore malheureusement la désastreuse image de produits qui font grossir. Sauf peut-être pour les pâtes : grâce à une efficace campagne de publicité datant de plusieurs années et aux sportifs qui les consomment largement, elles se sont inscrites dans les têtes comme riches en glucides lents et bénéfiques.

Tous les moyens de lutte et de prévention de la malbouffe doivent être mis en œuvre pour d’une part maintenir un bon niveau de santé publique et de qualité de vie. Par ailleurs la qualité alimentaire recherchée devrait permettre de lutter également pour des modes de productions et de conceptions de la nourriture qui prennent décisivement en compte le respect de l’environnement qui participe pleinement à pérenniser notre qualité de vie.

Cette démarche difficile risque de se heurter à des enjeux économiques contre lesquels il reste délicat de lutter pour modifier la logique productiviste.

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